L’UTOPIE

Recherches sur le sujet

 Le mot « utopie » apparaît pour la première fois au XVIème siècle. C'est Thomas More qui l'invente lorsqu'il écrit en 1516 son “Court traité sur la meilleure forme de gouvernement”.

Du grec "u", préfixe négatif, et "topos", endroit, "utopie" signifie donc "qui ne se trouve nulle part".

 Dans le langage courant actuel, "utopique" veut dire impossible ; une utopie est une chimère, une construction purement imaginaire dont la réalisation est, a priori, hors de notre portée. Or, paradoxalement, les auteurs qui ont créé le mot, puis illustré le genre littéraire inventé par Thomas More en 1516, avaient plutôt pour ambition d'élargir le champ du possible, et d'abord de l'explorer

 Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que le sens courant actuel s'impose et que l'utopie en vient à désigner un projet politique ou social qui ne tient pas compte de la réalité. Pour quelques-uns, que justement la "réalité" n'enthousiasme guère, il s'agit là d'une qualité essentielle ; plus généralement, un glissement s'opère, faisant de l'utopie un projet irréalisable, voire irréaliste. En témoignent les renvois synonymiques donnés par le Petit Robert à l'article "utopie" : chimère, illusion, mirage, rêve, rêverie…

  La notion d’Utopie comprend plusieurs dimensions :

 

Qui est athée ?

 Par MARC LEBIEZ -

Philosophe et helléniste. Collaborateur de la Quinzaine littéraire, des Temps modernes, de Critique. Auteur de plusieurs livres dont :

-      Décadence tome 1 : Homère, Éloge d'un philosophe resté païen

-      Décadence tome 2 : Les Premiers Temps Modernes

-      Œdipe Athée

- Le culte du nouveau, la gnose dans la modernité

 Même si l'on ne peut se glisser dans la conscience d'autrui, on peut se faire une idée de ce que représente sa foi pour le croyant. Pour prendre un exemple ancien qui ne portera pas à polémique : on voit à peu près ce qu'ont voulu exprimer les bâtisseurs des cathédrales. La foi ressortit à la subjectivité du croyant. Ce dont nous allons parler sera objectif au sens où il va s'agir de l'objet de cette foi : quand le croyant (ou l'incroyant) dit "Dieu", qu'a-t-il à l'esprit, quel contenu donne-t-il à ce mot ? Cette question relève de la théologie, considérée comme discours rationnel sur Dieu. Elle intéresse autant celui qui se dit athée que celui qui se veut croyant. 

Autour de son livre "Oedipe Athée" (éd. Kimé) Marc Lebiez a évoqué la foi, l''esprit scientifique, l'athéisme,  les éternels questionnement qui préoccupent les humains sur leurs croyances   

La tragédie de Sophocle "Oedipe Roi" illustre le sentiment d'être abandonné des Dieux. Sentiment qui resurgit à travers les siècles, comme l'exprime en particulier le Romantisme Allemand.

Cette conférence a donné lieu à un parcours dans l'histoire, la philosophie et la littérature.

Il fait bon rire …


De quoi et pourquoi rions-nous ?

Peut être parce que nous sommes gais, joyeux, heureux ? Peut être parce que « le monde n’a jamais été aussi plein de folie à condamner, aussi plein de gens qui sont fous et ridicules » (dixit Robert Burton 1621) ...

Cette manifestation soudaine et incontrôlée de notre corps dont on sait qu’elle est le « propre de l’homme » est provoquée par des émotions, des états d’esprit. Mépris, raillerie, dérision, orgueil ou à l’inverse bienveillance, joie de vivre… C’est aussi une arme, une technique que de nombreux auteurs manient pour peindre le monde, en donner une certaine vision.

Les humoristes ne seraient-ils pas des philosophes ?....

 Le débat mené dans la bonne humeur a été suivi d'une séquence humour avec Fanny Spinetta, humoriste et comédienne.

Introduction au sujet

Voir quelqu'un tomber, entendre des blagues que nous jugeons absurdes, des mots d'esprit, regarder des dessins humoristiques, des personnages  de  types caricaturaux , comme dans des comédies de Molière...déclenchent  souvent des rires.

 

Les Droits de l’Homme sont-ils universels ?

 Les philosophes Grecs en parlaient déjà… Depuis le 17 ème siècle le concept de droits de l’homme progresse, il s’est concrétisé par des conventions nationales affirmant les « droits de » et les « droits à ». Il s’étend au 20ème siècle par des traités internationaux et des dispositifs législatifs dédiés à l’application d’une justice internationale. Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen adoptée en 1948 par l’ONU, Convention européenne des Droits de l’Homme en 1950, Cour Pénale Internationale en 2002…

 La sphère des droits humains s’élargit peu à peu mais ceux-ci sont loin d’être mondialement reconnus et appliqués. Des Etats contestent leur caractère universel, d’autres élaborent leur charte inspirées de leurs spécificités culturelles, religieuses, politiques…

 Les droits de l’homme, émanation d’une culture ou aspiration universelle ?  Nous nous sommes interrogés sur leur contenu, la notion de droit, de devoir, de morale, d’éthique et aussi sur ce que nous souhaitons pour le monde d’aujourd’hui, et pour celui de demain ...