L'amour... Oui mais de quoi parle-t-on ?

 

 Le débat fut précédé par la lecture d'un des plus beaux textes sur l’amour 

Ce soir là, dans la salle de CORA, un public serré afin de faire une place à tous, a assisté à une lecture du « Cantique des Cantiques », par André Valverde, le conteur, Nicole Consile, la conteuse, et Denis, le musicien à la contrebasse.

Ce fut profond et éblouissant. Leur diction nous a captivés, et les mots traduisent mal l’harmonie entre les deux voix et la musique, polyphonie envoûtante.

Le texte fut rendu vivant et la poésie vibrante.

Tous les mystères du lien amoureux nous ont été suggérés, et ainsi délicatement sont entrés dans nos cœurs ; le paysage des collines et des oasis exhalant  senteurs et parfums, le souffle du vent, l’aube et le plein soleil, la soif et l’eau qui désaltère, la faim et la nourriture parfumée, les fruits délicieux, les corps sont des aimants soumis à l’attraction irrésistible….puis,

Le ciel étoilé de la nuit, source de lumière, suivi du matin révélant les deux êtres transformés en un seul mouvement vers le désir.

Les acteurs et musiciens nous ont soulevés et poussés vers cet ailleurs, cet étranger, seul capable de nous guider vers notre propre désir. Ces contrées désirables et fabuleuses, ils nous ont donné de les apercevoir, comme des possibles vies….

 Bien sûr, flottant dans cette musique poétique, ce fut long de revenir à la prose, fut-elle philosophique.

L’homme, être de nature ou de culture ?

 

La culture désigne un ensemble de productions artificielles par lesquelles l'homme s'écarte de la nature, de sa nature peut-être. En tous les cas elle induit une transformation par rapport à ce que l'homme est de manière innée, à l'origine, comme individu et comme espèce. Dès lors, que peut-on penser de ce processus? La culture fait-elle l'homme ? Peut-on dire qu'elle le transforme au point d'en faire ce qu'il est ? L'homme ne devient-il lui-même que grâce à ce processus de transformation qu'est la culture ? Au contraire, la culture ne peut-elle pas être pensée comme une simple variation qui ne fait que permettre à l'homme de développer une nature qui, fondamentalement, ne change pas? Ou, au contraire encore, peut-on craindre ou constater que la nature "défait" l'homme, le dénature?

Réflexion sur le transhumanisme

 

L’humanité serait-elle en marche vers le meilleur des mondes  ?

 Depuis le 17ème siècle, les Hommes vivent trois fois plus longtemps. Certains chercheurs travaillent aujourd’hui à atteindre l’immortalité ….

 Le transhumanisme est un mouvement culturel et philosophique qui prétend qu'il est souhaitable et  possible, d'améliorer l’humanité par la science, la technologie, les biotechnologies, l’électronique, la robotique et aussi la spiritualité, de la libérer de ses limites biologiques, de surmonter l’évolution naturelle. Cela pourrait signifier changer l'humain, le libérer des contraintes de sa condition, comme le handicap, la souffrance, la pauvreté, la maladie, le vieillissement, la mort...

 En quelques décennies nous aurons radicalement modifié notre rapport aux technologies, à l’intelligence, aux savoirs.. 

 Espoir, inquiétudes, réalité, fiction ? d’innombrables et passionnantes questions se posent sur ces perspectives.

Introduction au sujet

 

La conscience... n'est pas un long fleuve tranquille

Être conscient lorsque nous agissons, éprouvons quelque chose, réfléchissons, etc. c’est posséder simultanément une connaissance de ces actes, sensations, réflexions. Cette connaissance peut avoir tous les degrés de clarté, depuis le sentiment le plus vague jusqu’au savoir le plus évident.. Conscience du monde, comme attention ou sensibilité à ce qui se passe en dehors, conscience de soi comme état intérieur ou sentiment de notre existence,  conscience morale, permettant de distinguer le bien du mal et ayant un but principalement pratique … Et il y a bien sûr l’inconscient et aussi la réflexion sur soi, la connaissance des mécanismes de l’intériorité que, de nos jours, la psychologie entreprend de dévoiler…